Webinar organisé par ITycom le 26 avril… Rappel des fondamentaux de conception pédagogique… Surtout on aura vu ITyStudio à l'oeuvre dans la scénarisation d'un Serious Game… ITyStudio à l'oeuvre… et Bruno Hoffmann, concepteur pédagogique… à la manœuvre. Pour nous expliquer en quelques mots, dessin à l'appui, que l'objectif pédagogique est un sommet à conquérir, le parcours d'apprentissage une pente creusée de marches / jalons, de faux plats, de rebroussements que l'apprenant doit emprunter lorsque qu'il n'a pas acquis un objectif intermédiaire, etc. Convaincant… L'orateur conjuguant deux recettes qui ont fait leurs preuves : croquis et story telling !
L'exposé du 26 avril a constitué une bonne introduction au concept encore trop méconnu de Serious Game, et à ses scénarios d'usage…
Le jeu est "plastique", il se prête à un usage autour du présentiel, par exemple pour s'assurer des prérequis en amont du présentiel. Voire à un usage uniquement en présentiel : le scénario peut alors être construit par le formateur et les apprenants ; jouer et analyser devient affaire individuelle et collective pendant la formation, avec la médiation du formateur usant notamment du "what if" : "que se passera-t-il si vous choisissez cette option ?". Sans oublier l'usage distanciel du jeu, avec l'accompagnement d'un tuteur en ligne, ou en auto-évaluation…
Convaincante aussi la présentation de ITyStudio, un atelier de génie Serious Game simple d'utilisation, permettant au concepteur pédagogique de scénariser pas à pas : définition des axes d'analyse qui structureront l'évaluation des connaissances acquises par la formation, choix des personnages (possibilité d'en créer de nouveaux), des décors (idem), écriture du premier acte (comme dans une pièce de théâtre), puis des scènes, chacune ouvrant sur une variété de choix (les "axes de proposition", dans la terminologie ITyStudio)…
Autre fonctionnalité utile : la possibilité de présimuler et de tester le jeu avant publication, et de revenir sur la scénarisation en cas de besoin.
Principal atout : la simplicité d'utilisation… Bruno Hoffmann le relève justement : "ce n'est pas le Serious Game qui est compliqué, c'est la scénarisation…" Eviter d'ajouter de la complexité à de la complexité, c'est le mot d'ordre qui semble avoir été retenu par les développeurs du studio.
La roadmap a aussi été dévoilée : les Serious Games ainsi créés (depuis la plateforme ITycom à l'aide d'un navigateur) seront exportables aux normes SCORM et AICC (un Flash associé à html) vers les plateformes LMS installées chez les clients, ainsi que sous la forme d'un fichier exe. Et puis, on pourra aussi y jouer sur les tablettes numériques et les smartphones… |